Le marché du travail est en perpétuelle évolution. Développement des soft skills , avancées technologiques, nouveaux modes de travail… Pour rester compétitives, les entreprises doivent s’adapter rapidement à ces transformations. L’une des réponses pour y parvenir ? La formation professionnelle. Un système gagnant-gagnant qui permet aux salariés de s’épanouir et de renforcer leur engagement, et aux entreprises d’anticiper les changements et de rester performante en toutes circonstances. Bien sûr, il est essentiel d’encourager l’autonomie des collaborateurs dans leur évolution professionnelle, mais l’entreprise peut également y jouer un rôle clé. Focus sur 5 dispositifs de formation adulte que vous pouvez mettre à disposition de vos salariés.
Le plan de développement des compétences regroupe toutes les actions de formation retenues par l’employeur à destination de ses salariés, quelle que soit leur ancienneté. Il a pour objectif de permettre aux collaborateurs de développer des compétences pour s’adapter aux évolutions de leur poste.
Les formations obligatoires et non obligatoires, les bilans de compétences, les Validations des acquis de l'expérience (VAE), les actions de lutte contre l’illettrisme, les certificats professionnels CléA, etc.
Le salarié conserve son poste, sa rémunération et sa protection sociale. Les formations peuvent être suivies en présentiel ou à distance, dispensées en externe par un organisme de formation, sur le temps de travail ou hors temps de travail selon l’accord avec la direction.
Les entreprises y cotisent. Celles de moins de 50 salariés peuvent bénéficier d'un financement de leur plan par les opérateurs de compétences (OPCO).
Anticiper vos évolutions internes en élaborant votre PDC et les formations qu’il regroupe.
L’employeur peut choisir de verser une dotation volontaire, du montant qu’il souhaite, sur le Compte personnel de formation (CPF) de ses salariés. Ce montant s’additionne aux droits acquis par le salarié au titre de son activité professionnelle.
Un salarié souhaitant suivre une formation, supérieure au montant de sa cotisation CPF, peut solliciter son employeur sur le reste à charge. Dans ce cas, il lui fera directement remonter sa demande. Mais l’entreprise peut également prendre l’initiative du versement de cette dotation volontaire.
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une participation volontaire et donc non obligatoire. Le montant versé n’est pas limité par le plafond des droits CPF des salariés.
Les employeurs via la plateforme Net-Entreprises sur l’espace EDEF (Espace des employeurs et des financeurs).
Être proactif dans les projets de formation de vos collaborateurs, leur donner un coup de pouce pour réaliser leurs projets et renforcer ainsi leur engagement dans l’entreprise.
Qu’est-ce que c’est ?
L’aide national de l’emploi, FNE Formation, permet de bénéficier de soutien financier pour des actions de formation qui permettent le maintien des activités face à des transformations de l'environnement économique. Le FNE Formation concerne tous les salariés dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi, à l’exception des alternants, de ceux pour lesquels est notifiée une rupture du contrat de travail ou des salariés concernés par un départ à la retraite.
Des actions d’accompagnement, de bilan de compétences, de VAE, de lutte contre l’illettrisme, des formations de tuteur et de maître d’apprentissage, des actions favorisant la polyvalence des salariés et des formations conduisant à une certification inscrite au RNCP.
Le FNE Formation est ouvert aux entreprises ayant placé des salariés en activité partielle, aux entreprises en difficultés et depuis le 1er juillet 2021 aux entreprises en reprise d’activité ou en mutation.
L'Etat, dont la prise en charge peut aller jusqu'à 100% des coûts pédagogiques, en fonction de la taille des entreprises.
Contribuer à faire face aux mutations de votre entreprise en misant sur la formation de vos collaborateurs.
Le dispositif de transitions collectives « Transco » permet aux employeurs d’anticiper les mutations économiques, de favoriser les reconversions externes de leurs salariés dans les métiers « porteurs » et les mobilités professionnelles au sein d’un même bassin d’emploi.
Sur la base du volontariat, les salariés peuvent suivre une formation certifiante de 24 mois maximum, un ou des blocs de compétences d’une certification, et peuvent également effectuer une VAE.
L’entreprise doit être en mutation sectorielle, connaître une baisse de ses activités durable ou connaître des besoins de recrutement sur des métiers durables.
C’est le FNE (Fonds National pour l’Emploi) Formation qui finance le dispositif Transco, dans le cadre du plan France Relance. Selon la taille de l’entreprise, le financement peut être total ou partiel.
Grâce à ce dispositif, vous pouvez anticiper les reconversions collectives et éviter les licenciements.
« Transitions Collectives », un dispositif proposant d’aider les salariés dont l’emploi est menacé à se reconvertir vers des secteurs porteurs de leur région. Son objectif ? offrir une alternative aux plans de sauvegarde de l’emploi.
La Pro-A est un dispositif qui peut être déclenché par l’entreprise ou le salarié, d’un commun accord. Il vise à favoriser l’évolution professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés peu ou pas qualifiés, grâce à un parcours de formation individualisé réalisé en alternance, au sein de l’entreprise et auprès d’un organisme de formation.
Un diplôme ou titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP, un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.
Le salarié doit être en CDI ou en CDI intérimaire (CDII), bénéficiaire d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée, sportif ou entraîneur professionnel en CDD, ou encore placé en activité partielle après autorisation de l’administration. Son niveau de qualification doit être inférieur à celui correspondant au grade de la licence. La conclusion d’un avenant au contrat de travail, précisant la durée et l’objet de l’action de formation envisagée est obligatoire.
Le dispositif permet aux employeurs de mobiliser des fonds auprès de leur opérateur de compétences (OPCO).
Le dispositif Pro-A permet de développer les compétences des collaborateurs tout en préservant l’organisation de l’entreprise.
Vous souhaitez mettre en place un ou plusieurs de ces dispositifs ? Mon Conseil en évolution professionnelle (Mon CEP) vous accompagne dans votre démarche et vous épaule pour étudier la faisabilité des projets professionnels de vos salariés.
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